ChallengeAZ Défis généalogiques

#ChallengeAZ : F comme formation

6 juin 2015

Autodidacte, apprenti, étudiant, tous ont en commun la formation. Il existe différentes façons d’apprendre, et que l’on soit professionnel ou amateur, la maîtrise du sujet reste importante. Comment y parvenir ?

J’aurais pu commencer le challengeAZ avec le A comme Apprendre. J’adore apprendre, curieuse de tout, je lis tout ce qui me passe sous la main, au risque dès fois, de ne plus savoir d’où je tiens telle ou telle information ! Mais, ce n’est pas grave, car j’aurai fait une découverte, appris quelque chose de nouveau.

Vous voyez le lien avec la généalogie ?

Sans s’intéresser à l’histoire familiale ou locale, le simple fait de remonter dans son arbre, nous fait faire de nouvelles découvertes : qui d’un prénom, qui d’un terme ancien, qui d’un métier.

Apprendre, c’est bien, encore faut-il apprendre correctement.

Apprendre des listes de mots, les rabâcher sans cesse, sans forcément les comprendre, ni être capable de les replacer dans un contexte, ne sert pas à grand chose, si ce n’est à rien. Apprendre une liste de mots, leur(s) définition(s), et comment les placer dans une phrase, cela est plus utile. Pour ce faire, il faut un guide, que ce soit un enseignant, un formateur ou un auteur.

Lorsque j’ai décidé de sauter le pas, et de devenir généalogiste professionnelle, je me suis interrogée sur ma plus grande faiblesse. La réponse fut rapide : la paléographie. À l’époque, j’avais un vrai blocage avec ces écritures anciennes, impossible de me mettre en tête que cette lettre en forme de v ou de z, selon l’époque, n’en était pas un, mais un r. J’ai naturellement décidé de suivre une formation. Mon choix s’est porté sur la formation proposée par la Revue Française de Généalogie, avec Pierre-Valéry Archassal. Bien m’en a pris. J’avais certes des bases, mais quand on apprend seul, on finit par acquérir de mauvais automatismes. Non seulement, ai-je pu corriger ces défauts, mais aussi apprendre des astuces qui me sont utiles au quotidien.

De l’autre côté du miroir

Si je continue à me former, via des livres, des formations en ligne, j’ai aussi le plaisir de former.

2015_rfg-formation

J’interviens régulièrement pour la Revue Française de Généalogie, j’ai aussi animé des ateliers à la médiathèque d’Eaubonne, je viens de terminer un atelier d’initiation à la généalogie à Sens, et j’ai un projet qui, je l’espère, se concrétisera à la rentrée.

J’aime ce rôle de formatrice. J’avais déjà assuré ce rôle dans une autre vie, où je formais des chefs de projet à l’utilisation d’un logiciel spécialisé.

Il y a la préparation : ai-je oublié quelque chose ? Aurai-je le temps pour tout dire ? Ne vais-je pas les noyer sous un flot d’informations ?  Puis vient le stress de la découverte du groupe, sera-t-il homogène ? Hétérogène ? Et enfin, le saut libérateur, où la passion reprend le dessus et fait oublier tous les tracas.

Être formateur demande une grande souplesse, car j’estime que c’est à l’enseignant de s’adapter, et non à l’enseigné. C’est aussi pour cela que je propose des formations aux particuliers. Après une étude du présent (sorte d’état des lieux), et l’estimation commune des besoins, j’établis un plan adapté à chaque besoin.

Est-ce qu’en devenant formateur, on arrête de se former ? Non, bien au contraire ! Il y aura toujours LA question qui vous fera plonger dans les livres ou sur Internet pour trouver la réponse.

Apprendre et donner envie d’apprendre, c’est ce que j’aime dans mon métier.

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  1. Sophie,

    Même si je n’ai pas eu le bonheur d’assister à tes formations, je perçois ta passion jusque de ce côté de l’Atlantique.

    Tu as vu ton pouvoir de motivation? Plus de 70 participants au Challenge?

    J’espère que tu continueras longtemps à nous former, à nous motiver et à nous inspirer.

    Merci et bravo!

    1. Merci Diane, je suis très touchée. Je serai ravie de venir des formations de ton côté de l’Atlantique 😉
      Merci aussi pour ta participation très touchante.

  2. Article très intéressant. Je donne parfois des formations (dans un autre secteur d’activité) et j’ai eut un jeune qui avait fait des tonnes de recherches sur internet sur un sujet, imprimé vdes piles et des piles de documents… Et qui finalement est venu en formation car il n’arrivait plus à en retenir l’essentiel. Face à la masse d’information disponible, la formation sert aussi à prendre du recul.

    1. Merci Elodie, c’est exactement cela. Trop d’informations, tue l’information, et avoir quelqu’un qui peut nous indiquer le bon chemin, c’est toujours utile, quel que soit le domaine et l’âge.

  3. Comment participer au challenge en ayant juste des pages perso orange ? Depuis le 1er juin, je publie
    , comment le faire savoir ? Apparemment impossible d(ouvrir les pages aux commentaires. Cordialement Danièle

    1. Bonjour Daniele,

      Bienvenue dans le challenge ! J’ai jouté votre site à la liste, je le surveillerai donc quotidiennement pour vos nouvelles publications, pendant la durée du challenge.
      Le problème des pages perso est qu’il n’y a pas de flux RSS, ce qui permet à vos lecteurs de lire vos articles dès publications sur Feedly par exemple. Il serait préférable que vous ouvriez un blog. Vous avez le choix entre Blogger, WordPress par exemple.
      A bientôt

  4. Un bien bel article, Sophie. Tu as raison, la formation est indispensable, notamment en paléographie, rien que pour les notes tironiennes au XVIe siècle et avant. Et un formateur, comme un enseignant, est en perpétuel apprentissage.

    A très bientôt,
    Thomas de Sacrés Ancêtres!

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