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#challengeAZ : K comme késako ?

12 avril 2013

 A la lecture d’un métier, d’un village, ne vous êtes-vous jamais demandé “késako ?”. Vous avez pourtant lu et relu, avez demandé confirmation sur les réseaux sociaux. Ce nom étrange est bien orthographié. Késako ?

 

La découverte permanente, voilà un de mes plaisirs en généalogie.

Très jeune j’ai fait mienne cette maxime de Socrate : “je ne sais qu’une chose, c’est que je ne sais rien.”

Peut-être est-ce pour cela que je m’émerveille d’un rien et suis toujours à la recherche de réponses.

La généalogie me convient donc parfaitement. Quel est ce lieu ? Quel était ce métier ? Pourquoi avoir appelée sa filleule Pacifique alors qu’il habite dans les terres ?

Autant de questions que je ne laisse jamais sans réponse. Je cherche, je fouille, je fouine.

Pour satisfaire cette curiosité, j’ai plusieurs fidèles compagnons.

  • Google est ton ami, ou presque.
    • Face à l’inconnu, notre premier réflexe est de faire une recherche sur Google. D’ailleurs ne dit-on pas en anglais “to google something” ? Il est vrai qu’avec Maps, Livres, Scholar (publications académiques), Images  l’offre est quasi complète.
    • Toutefois, il s’agit de Google, et il faut savoir mener une recherche pertinente au risque d’être perdu dans les liens commerciaux ou vers des sites qui ont peu de rapport avec notre intérêt.
  • DuckDuckGo, le canard qui vous veut du bien (1)
    • Ce moteur de recherches alternatif propose des résultats instantanés.

 

Faisons une recherche sur le mot “bordager” (2)

  • Google, en première page, proposera la définition de Wikipedia, puis tous les profils Facebook.
  • DuckDuckGo proposera le lien Wikipedia, un profil Facebook, puis d’autres liens vers des sites moins connus mais dont les résultats correspondent à notre besoin.

 

Lorsque je rencontre un métier qui m’est inconnu je consulte :

  • Les métiers de nos ancêtres, le site de Daniel Chatry
  • Gallica.
    • Gallica est une source inépuisable vers laquelle je me tourne toujours en premier, qu’il s’agisse de vieux métiers ou de lieux.

 

Lorsque je découvre un lieu, je consulte :

  • Locom, localisation dynamique des communes françaises.
    • Je m’en sers lorsque je ne suis pas sure de la transcription d’un lieu ou lorsque je recherche dans quelle commune tel ou tel ancêtre aurait pu bouger. Locom facilite grandement la technique de l’escargot (3).
  • Gallica.
    • Je m’appuie sur Gallica pour les communes ayant disparu ou pour en apprendre plus sur un village grâce aux dictionnaires géographiques et historiques.
  • Géoportail
    • Nul besoin de le présenter de nouveau. La superposition des cartes, Cassini, IGN ou état-major, est un réel plus.

 

Enfin, qu’ils soient de papier ou numériques, je consulte à chaque mot nouveau le dictionnaire (avant même de faire une recherche Google 😉 )

  • Lexilogos
    • En plus des dictionnaires français, modernes et anciens (dont l’indispensable Godefroy), Lexilogos vous propose des dictionnaires régionaux, des liens vers des sites de recherche toponymique, de prénoms, de noms, …

 

Maintenant vous avez tous les outils en main pour comprendre ce qu’était le métier de broyeur de couleurs (4)

 

(1) BlueBoat, Comment utiliser DuckDuckGo ?, publié le 27 mars 2013 à l’adresse http://www.blueboat.fr/utiliser-duckduckgo

(2) Du côté de chez nous, B comme bordager, publié le 2 avril 2013 à l’adresse http://www.du-cote-de-chez-nous.net/article-b-comme-bordager-bordier-116519541.html

(3) Aide généalogie, Comment retrouver un acte grâce à un escargot ?, publié le 30 octobre 2012 à l’adresse http://aidegenealogie.blogspot.fr/2012/10/comment-retrouver-un-acte-grace-un.html

(4) Degrés de parenté, B comme broyeur de couleurs, publié le 2 avril 2013 à l’adresse http://degresdeparente.blogspot.fr/2013/04/b-comme-broyeur-de-couleurs.html

 photo credit: PetroleumJelliffe via photopin cc

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  1. Merci Sophie ! Mais je crois que certains mots garderont toujours leur mystère … comme ce mystérieux garde-vignier (j'imagine qu'il s'occupait de vignes…)

  2. Merci Sophie les bons tuyaux : après Evernote que j'ai adopté il y a quelques temps déjà, je vais me mettre certains liens en favori…

  3. Merci beaucoup Sophie de nous faire partager tes découvertes et tes outils. Nous n'avons plus d'excuses pour ne pas déméler un noeud généalogique :))

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