généalogie, erreur
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L’erreur à ne pas commettre en généalogie

24 mai 2017

Chercher ses ancêtres uniquement en lignée directe est une erreur que nous avons tous commise en débutant notre généalogie. Cantonner votre recherche aux seuls Sosa de votre arbre limite votre généalogie et multiplie les blocages potentiels.

 

généalogie, erreur

 

Lorsque j’ai commencé ma généalogie, je ne me suis intéressée qu’à mes ascendants directs. Occasionnellement, je notais les autres enfants du couple que je pouvais trouver, sans m’y intéresser plus que cela. Je ne suis pas la seule à avoir débuter de cette façon. Beaucoup de généalogistes débutants que je rencontre démarrent leurs recherches ainsi. Mais c’est une erreur, et je vais vous expliquer pourquoi.

 

Étendre votre recherche au cercle familial …

…Vous permet de découvrir plus d’éléments concernant vos ancêtres directs. Est-ce qu’ils ont toujours habité au même endroit ? Est-qu’ils ont toujours exercé la même profession ? Vous intéresser à tous les enfants, à leur naissance, leur(s) mariage(s), vous apportera ces réponses complémentaires.

 

…Vous permet de résoudre des épines généalogiques. Ce n’est qu’en m’intéressant à tous les enfants d’un ancêtre, en épluchant leur naissance, leur mariage, leur fiche matricule, que j’ai pu enfin découvrir où était décédé cet aïeul. Cela faisait un an que je cherchais sans trouver !

 

…Vous permet de mieux comprendre votre histoire familiale. En étudiant les familles, leurs évolutions, leurs mutations, vous ne collectionnez pas que des noms et des dates, vous élargissez votre connaissance au contexte historique, économique. La compréhension de ce contexte pourra également vous servir pour résoudre une épine.

 

…Vous évite de partir sur de fausses pistes. Lorsque dans le village, ils se nomment tous, ou presque, Pierre Simard fils de Pierre Simard, il n’y a qu’en vous intéressant à leur vie, leurs témoins, parrain / marraine, que vous saurez qui est qui, et ne commettrez pas l’erreur de partir sur une fausse piste.

 

Quels ancêtres dois-je inclure dans ma recherche ?

Libre à vous de décider ! Je connais des généalogistes qui font des recherches exhaustives. Pour ma part je recherche :

  • Tous les enfants d’un couple : leur naissance, mariage, décès
  • Tous les enfants nés d’autres unions de mon ancêtre direct : naissance, mariage, décès.
  • A l’occasion si je les découvre dans les registres, j’ajoute les enfants des enfants.

Ne serait-ce qu’en m’intéressant systématiquement à tous les enfants, j’ai pu faire des découvertes intéressantes qui ont élargi ma vision de leur histoire familiale.

 

Comment faire ?

Que vous débutiez ou recherchiez depuis des années, je vous recommande de rechercher systématiquement tous les enfants pour tout nouvel ancêtre.

Pour les individus déjà présents dans votre arbre, profitez d’un ménage de vos sources, d’une revue d’anniversaire pour compléter les familles.

 

La tâche peut sembler énorme, je le sais, mes ancêtres bretons ont souvent une quinzaine d’enfants, mais croyez-moi, elle en vaut la peine !

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  1. J’ajouterai, avec beaucoup de retard, que, dans un baptême, les parrain et marraine sont très importants pour reconstituer des fratries ou éviter des relations incestueuses, de même que dans les actes de décès et de mariages il est intéressant de noter les témoins ; quand j’ai commencé avec la Poste, la SNCF, le Minitel, un cahier et un stylo, je ne notais que les sosa ou ceux que je croyais l’être, l’arrivée des archives en ligne et des logiciels (j’ai démarré avec Griot) m’ont démontré que j’avais tort

  2. bonjour
    J’ai mis presque 20 ans pour trouve un mariage!!!
    Mais grâce a une fratrie et dans un acte de naissance ou il y avait la date de mariage et surtout le lieu .j’habitais pres de 5 ans pas loin!!! sans savoir !!!! de désespoir je me suis mis a faire la fratrie a l’aveugle surtout plus un recensement du patronyme pas courant en Algérie période française !!!
    Des alsaciens partis du bas Rhin avant 1870 .
    j’avais chercher partout et là au détour d’un acte de naissance d’un enfant victoire. et des bénévoles avant internet et les actes en ligne!!!
    ils se sont rencontrés en Avignon en 1854 puis ils sont partis Algérie j’avais fais la branche du mari et de la femme sans problème mais je n’arrivais pas a trouvé le lieu de leur rencontre!!!!
    et là j’avais leur date de mariage avec un acte de notoriété que je n’ai pas pu avoir habiter loin corse!!! j aussi puis des enfants nés en Algérie ou a Gibraltar aussi .
    donc depuis je fais les fratrie en même temps que mes ancêtres directs.

  3. Tout à fait d’accord aussi ! Malheureusement malgré cela il y a parfois des petits grains de sable…….j’ai mis deux ans à retrouver le lieu et la date du décès de ma grand-mère. J’ai retrouvé grâce à la gentillesse d’une employée de mairie de Rueil-Malmaison. Merci encore à elle !!!!
    En recherchant les fratries complètes ou retrouve plein de petits détails voir des anecdotes.

  4. J’ai recherché le décès de ma grand-mère pendant 10 ans et c’est grâce à une de ses fille que j’ai pue retrouver sa trace à Villabé dans le 91 alors qu’elle était dans l’Oise à Senlis

  5. quand j’ai débuté la généalogie avec la Poste, la SNCF et les trois minutes (gratuites) du minitel il n’y avait rien en ligne et, de plus, les mairies, peu habituées à ces fréquentes demandes, étaient réticentes à répondre et conservaient parfois l’enveloppe timbrée pour la réponse 🙁
    Quand je me rendais en mairie (excellent accueil à Dinan où je me suis rendu à plusieurs reprises), afin d’aller plus vite, j’ignorais systématiquement les parrain et marraine des nouveaux-nés avant de m’apercevoir que c’était une erreur car elle permettait de repérer frère, soeur, oncle ou tante d’autant qu’ils avaient tendance à avoir tous le même premier prénom, le prénom usuel étant le dernier de la “liste”.

  6. bonjour, moi je cherche les enfants de mes arrières arrières grands parents mais je ne sais pas comment faire
    ni par ou commencer, il est vrai que j’avance un peu grâce à ma tante de 95 ans. mais comment faire pour certains je suis bloquée. merci de m’aider a bientôt.

    1. Bonjour,

      Selon l’époque vous pouvez consulter les tables décennales, les recensements (ceci concerne les archives modernes, après la Révolution). Il vous faudra aussi vérifier systématiquement l’état-civil à partir de la date du mariage, jusqu’au décès d’un des deux époux.
      Enfin, faites un petit tour sur Geneanet, un cousin une cousine aura peut-être fait cette démarche. Il ne vous restera plus qu’à aller chercher vous même les actes pour vérifier ces informations.

      Bonnes recherches !
      Sophie Boudarel

  7. Bonjour,

    Personnellement, si cela m’est possible j’essaie d’être exhaustif, en recherchant les descendants des frères et soeurs de mes ancêtres jusqu’à atteindre les barrières légales (début XXe siècle souvent). Cela me permet de voir les branches qui dévient de la trajectoire du reste de la famille. J’ai ainsi pu retrouver des cousins canadiens, dont la branche est partie au milieu du XIXe siècle et dont j’ai pu rencontrer les descendants il y a quelques années.

  8. Bizarre ! Il n’y a qu’une seule sorte d’ascendants ! Parler d’ascendants directs ou indirects n’a évidemment aucun sens.

    1. Nous parlons d’ascendants directs en référence à notre lignée Sosa. Il n’y a bien sûr qu’une sorte d’ascendants, mais ceci permet de faire la distinction entre les collatéraux et ceux dont nous descendons 😉

  9. Bonjour,

    Je suis d’accord avec vous, car c’est en suivant le mariage d’un demi-frère aîné (enfant issu d’un 1er mariage) que j’ai découvert toute l’histoire de mon AAGM et de ses soeurs. C’est assez incroyable, et celà m’a amené du Cantal en Argentine, pour découvrir une ancêtre revenue d’Argentine ayant vécu à deux quartiers près de chez moi sur Toulouse. Plus dun siècle et demi nous séparent, entre cette tante née en 1855 et son demi frère né en 1851…Si je n’avais pas cherché les enfants du premier mariage de mon AAAGM, jamais je n’aurai retrouvé cette histoire familiale, car des dates ont été faussées sur les registres civils et rien ne me permettait depuis 10 ans d’avancer…

  10. Tout à fait d’accord également, encore plus vrai quand nos ancêtres sont originaires de la même paroisse où la probabilité d’implexe est grande. De toutes façons j’ai un mal fou à ne pas enregistrer une information trouvée, même si elle ne concerne pas un de mes sosas.

  11. C’est dans le mariage d’un frère que j’ai découvert où a travaillé mon ancêtre pendant un an avant de trouver une ferme pour revenir s’installer dans le village de sa famille… Il était à quarante kilomètres de là (énorme pour ma famille au XVIIIe siècle). Et c’est dans ce village “loin de la famille” qu’est né l’aîné de la famille, mon ancêtre direct, acte de baptême que je cherchai depuis 10 ans…

  12. Bonjour,

    Personnellement, je m’intéresse beaucoup aux beaux-frères et belles-sœurs (et à leurs ascendants et des descendants) qui peuvent faire apparaître bien des cousinages. Dans certaines professions on peut mettre en évidence de véritables “réseaux familiaux” tournant autour de quelques familles.

  13. Tout à fait d’accord avec toi. Compléter les fratries fait découvrir quantité d’informations sur nos ancêtres, des changements de métier, par exemple, ou des lieux de sépulture auxquels on n’aurait pas pensé.

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