ChallengeAZ Défis généalogiques

#ChallengeAZ : W comme Web (le vilain méchant)

26 juin 2015

Le généalogiste, ou tout passionné d’Histoire, est bien placé pour le savoir, le monde évolue. A chaque évolution, il y a ceux qui vont de l’avant, et ceux qui se cramponnent au présent.

L’actualité nous le rappelle tous les jours, encore violemment hier (jeudi 25 juin 2015), le monde évolue, trop vite pour certains, ou pas dans le sens qu’ils le souhaitent.

Parmi les évolutions du monde, il y a le Web. Il y a ceux qui le comprennent, qui en prennent le meilleur, et font tout leur possible pour que cette évolution soit positive pour le Monde. Il y a ceux qui ne le comprennent pas. De l’incompréhension naît la peur. Ils n’y voient alors que les côtés négatifs. Par peur pour le Monde ou par peur de voir leur quotidien bouleversé par l’émergence de nouvelles idées, de nouveaux avis, qui ne vont pas dans leur sens ?

Il est bien plus simple de condamner, de vouloir interdire, que de se remettre en questions et d’évoluer à notre tour.

C’est aussi le cas pour le généalogiste professionnel.

La mise en ligne des Archives, la création du statut auto-entrepreneur, l’explosion du mal être au travail et du chômage, autant de facteurs qui ont bouleversé la profession.

Quand on est mal au travail, ou que l’on a pas de travail, on cherche à se réorienter. Quoi de mieux que de se tourner vers sa passion ? D’autant que le statut d’auto-entrepreneur permet de tester, sans trop de contraintes administratives, une nouvelle activité.

L’impact le plus important est, selon moi, la mise en ligne des Archives. Il est plus aisé de débuter sa généalogie, les sondages le montrent, les Français sont piqués de généalogie.

Comment continuer à avoir des clients, alors qu’ils peuvent trouver facilement (ou presque) l’information sur Internet ?

Si je suis la mode actuelle, je condamne Internet, tous les nouveaux venus issus de cette nouvelle économie (dont je fais partie !), casse du matériel public (aux Archives, quitte à être raccord avec ma profession), découpe ma carte professionnelle (enfin, si j’en avais une)….

Seulement, je suis pour le progrès. Tout n’est pas bon dans le progrès, je vous l’accorde, ce n’est pas systématiquement signe d’évolution pour l’Homme. Mais, je préfère être dans le camp de ceux qui vivent avec leur temps, qui veulent en tirer le meilleur, et aider à le rendre meilleur pour tous. Utopie ?

Toute évolution commence par soi.

Plutôt que de condamner, j’observe. J’observe mes confrères et consoeurs, et aussi concurrents. J’observe les clients potentiels du généalogiste professionnel. Qu’est-ce qui est proposé ? Quel est le besoin ? Ai-je de quoi répondre ? Ai-je quelque chose à proposer que personne n’a ?

Lorsque je réponds oui à une des deux dernières questions, je ne m’endors pas sur mes lauriers, je cherche à consolider cet acquis. Je réponds non ? Comment puis-je faire pour inverser la tendance et faire la différence ?

Faire appel à un généalogiste professionnel, c’est se tourner vers une personne qui aura une expérience, une expertise en plus.

La réponse est là : se remettre constamment en questions et faire la différence.

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  1. Bravo pour cette chronique Sophie 🙂 Comme tu es constamment capable de te remettre en question, comme tu refuses de stagner, comme tu as 50 idées – au moins ? – par jour, je sais que tu vas continuer à te faire plaisir en étant généalogiste professionnelle. J’espère que tes clients seront suffisamment nombreux pour te permettre sinon d’en vivre, du moins de rajouter du parmesan sur les épinards au beurre 🙂
    Bravo encore 🙂

    1. Merci pour ton soutien Brigitte. Tant que le plaisir est là, je continue ! Et avec l’environnement des généablogueurs, je crois que nous allons faire un bon bout de chemin ensemble 😉

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