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Douairière ou veuve joyeuse ?

5 novembre 2019

Pendant un mois, je partage avec vous mon journal : une année de généalogie. Entre contrats professionnels et recherche privée, découvrez les facettes de la généalogie. Aujourd’hui, je vais vous parler des douairières de ma généalogie.

Selon la définition du Larousse, une douairière est une veuve d’une grande famille qui jouissait d’un douaire (Biens que le mari assignait à sa femme pour en jouir si elle lui survivait.)

Dans cette article, je ne vais pas seulement vous parler de mes ancêtres douairières, mais aussi, et surtout, des veuves joyeuses dans ma généalogie.

Heure exquise qui nous grise lentement

Bien que j’ai de fortes présomptions, je n’ai pas encore les preuves que les ancêtres dont je vais vous parler sont toutes douairières. Je le soupçonne pour mes ancêtres bretonnes, dont le défunt époux possédait de nombreuses terres en Ille-et-Vilaine.

Vous comme moi, avez dans votre généalogie, des jeunes femmes mariées à des hommes plus âgés. Cela est encore plus flagrant lorsqu’il s’agit d’un second mariage, et que des enfants en bas âge sont à la charge de leur père. Il y aura alors un mariage d’ordre pratique, où la jeune épousée s’occupera de ses beaux-enfants puis de ses enfants à naître.

Cette pratique est aussi valable dans l’autre sens. Une jeune femme veuve ne peut gérer seule le domaine et ses enfants. Elle se remariera avec un homme du village. Les terres peuvent être à cette occasion mises en commun.

Plus j’avance dans ma généalogie, plus je remarque que certaines de mes douairières étaient peut-être aussi des veuves joyeuses.

Douairière ou cougar ?

Il y une tendance que je note chez certaines des femmes de ma généalogie : les ptits jeunes ont la cote.

En 1822, Marie épouse Jean. Il a 26 ans, elle en a 36. Avant elle, il y eu Anne, Claudine et Jeanne, neuf ans plus âgées que leur conjoint ; Marguerite et Anne, huit ans de plus, ou Antoinette et Jeanne, nées sept ans avant leur conjoint.

Et que dire de Perrine et Guillemette qui se consolent de leur veuvage dans les bras de Jacques et de François, respectivement de treize et onze ans leur cadet ?

Elles ne sont pas les seules. Au total vingt-trois femmes dont je connais l’âge au mariage, ainsi que celui de leur conjoint sont plus âgées de cinq ans ou plus.

En dehors du trait humoristique de ce billet, il me semble assez logique que les veuves qui ont jeté leur dévolu sur des jeunots l’ont fait par esprit pratique. Toutefois, dans ces statistiques, il y a des femmes pour qui il s’agissait d’un premier mariage.

Derrière le titre un brin provocateur, s’ajoute pour moi une recherche plus approfondie à faire pour chacune de ces femmes. Quelles étaient les conditions de leur·s mariage·s et/ou veuvage·s ? Je dois faire parler les archives notariales, cadastrales, … pour comprendre si je suis face à des douairières, des veuves joyeuses ou des femmes amoureuses.

Crédit image : Image by Free-Photos from Pixabay

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