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Journées Européennes du Patrimoine : l’art du partage avec les jeunes

22 septembre 2018

Cette année, le thème des Journées Européennes du Patrimoine était autour de l’art du partage. C’est l’occasion de découvrir le patrimoine matériel, mais aussi le patrimoine, son patrimoine immatériel, comme son histoire familiale, au travers des archives.

Cette année, les Journées Européennes du Patrimoine avaient pour thème L’Art du Partage.
Nous avons été nombreux à découvrir et partager le patrimoine qui nous entoure, qui fait partie de notre quotidien, de notre vie.
Bien sûr, il y a le patrimoine matériel, mais il y a aussi le patrimoine immatériel. L’histoire familiale fait partie de ce patrimoine immatériel. À nous de nous l’approprier et de le partager.

Avoir un plan.. Ou pas.

Les 15 et 16 septembre 2018, j’ai eu le plaisir d’animer des ateliers de généalogie à l’occasion des Journée Européennes du Patrimoine, aux Archives départementales d’Ille-et-Vilaine. Nous étions dans le thème L’Art du Partage.

900 visiteurs ont poussé les portes des Archives. Environ 90 ont poussé les portes de l’atelier de généalogie, enfants, parents, adultes curieux.

Les enfants avaient à leur disposition des feuilles, des crayons, un arbre de travail, le cahier du jeune généalogiste, adapté pour l’occasion avec une recherche sur Robert Surcouf, ainsi qu’un jeu pour découvrir les métiers anciens. J’avais également à ma disposition, trois ordinateurs.

Comme je l’ai déjà évoqué au sujet de mon expérience des ateliers généalogie dans les écoles, il est important d’avoir un plan.. Pour mieux l’oublier pendant la séance.

Un plan permet d’avoir un fil conducteur, de savoir ce que vous pouvez proposer en fonction de l’âge. Toutefois, il est important de garder à l’esprit qu’il s’agit d’une découverte de la généalogie. Il est donc hors de question, du moins selon moi, d’imposer à tout prix quelque chose à l’enfant.

 

L’art du partage avec les jeunes.

Il ne faut pas se voiler la face. Si certains enfants sont venus de leur plein gré, d’autres n’ont pas eu le choix, traînés par des parents plus désireux de se lancer dans la généalogie que leur progéniture. Comment faire dans ce cas ? J’essaye de trouver ce qui suscitera l’intérêt de l’enfant. Ainsi, ce jeune garçon de 8 ans, à qui j’ai demandé s’il aimait les enquêtes, les mystères. Après un hochement de tête mi-boudeur, mi-intéressé, je ne lui ai pas parlé de généalogie, mais d’enquête. Je lui ai expliqué qu’il devrait poser des questions, résoudre parfois des énigmes. Il a alors pris l’arbre de travail et commencé à noter ce qu’il savait dessus.
J’ai également eu un adolescent, en classe de 4e. J’ai vite compris qu’il avait été traîné là par ses parents. Ce qu’il m’a confirmé quand je lui ai posé la question directement ! Outre la présentation des fiches matricules avec la description physique et le parcours militaire qui l’ont intéressé, je lui ai conseillé de commencer, s’il le voulait, par les photos de famille, en demandant à ses grands-parents, car ils avaient sûrement des « dossiers » sur ses parents. À cette évocation, l’ado avachi sur son siège s’est redressé, a souri, m’a dit « Ah oui ? » et a commencé lui aussi à noter ce qu’il savait de sa généalogie.

En deux journées, j’ai noté, encore une fois, que la généalogie et l’histoire familiale étaient vecteurs de partage.

Les arbres se sont remplis en famille. S’il y avait un trou, on appelait la mamie ou on lui envoyait un SMS pour qu’elle nous aide à le combler.

Les enfants qui ont emmené leurs parents à l’atelier ont suscité l’intérêt de ces derniers. Inversement, les jeunes traînés par leurs parents sont repartis intéressés. Certains m’ont demandé comment continuer sur Internet. J’ai aussi entendu des enfants dire à leurs parents « On continuera à la maison ? ».

La généalogie pour les jeunes est utile et importante.

L’arbre festif de Chloé

La découverte des archives.

Les visiteurs ont pu profiter d’une visite des Archives. Tout comme les deux associations de généalogie présentes, j’ai également eu la visite d’adultes curieux de savoir comment commencer ou comment continuer.

J’ai remarqué une méconnaissance de l’offre en ligne, que ce soit pour les généalogistes débutants ou ceux qui avaient déjà commencé à rechercher. Certains sont allés sur les sites d’Archives il y a des années, n’y sont pas retournés depuis, croyant que l’offre était toujours la même.

Il y a encore un besoin de communication, de diffusion de la part des Archives, mais aussi du monde généalogique pour mieux faire connaître l’offre et les possibilités offertes en ligne, sur place, par tous les acteurs.

La généalogie c’est L’art du Partage.

 

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  1. Bonjour Sophie,

    Bravo pour cet article. Je cherche à faire la même chose dans le cadre de mon travail mais je pars de 0. Cet article me donne des idées.
    Avez-vous fabriqué informatiquement les arbres vous-mêmes ? quels plans avez-vous suivi ? Combien de temps durait l’atelier ?

    1. Bonjour Melaine,

      Merci pour votre commentaire. En recherchant sur Internet, vous trouverez des documents libres de droit. Il est possible de créer son propre arbre avec un tableau ou même Power Point. Dans le cas de l’animation pour les JEP, l’atelier durait entre 30 et 45 mn.

      Sophie

  2. Bonjour Sophie,

    Encore bravo pour ce partage. Je suis (du verbe suivre) tes publications avec intérêt depuis quelques temps, et je suis (du verbe être), à chaque fois, fascinée par tes découvertes, tes expériences.
    Merci encore pour cela !
    Florence

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