Pendant le challengeAZ, je découvre la vie de mon arrière-grand-père, Louis SIMARD. Depuis deux semaines, je me suis attachée à retracer une partie de son parcours de vie à Paris. Mais quelles sont ses racines ? Intéressons-nous à son nom…
Si Louis a grandi, et vécu à Paris, ses racines étaient loin d’être parisiennes. Il est issu de l’immigration provinciale, venue chercher dans cette capitale, un peu de travail et, peut-être, une vie meilleure.
Du côté de son père, Pierre Simard, Louis a des racines ancrées dans le Lot-et-Garonne.
Simard, ne fait pas nom du Sud-Ouest, allez-vous me dire. Pourtant, ce nom d’origine germanique, Sigmar (sig = victoire + mar = célèbre), fut le plus porté en Lot-et-Garonne, d’après les statistiques de l’INSEE. Mais vous avez plus de chances aujourd’hui, de le rencontrer en Bourgogne (Saône-et-Loire), et dans le Jura.

La lignée Simard remonte jusqu’en 1780 à Penne d’Agenais, dans le hameau de Magnac. Ses aïeux étaient charron, laboureur ou brassier. Au-delà, je remonte à Roquefort, du moins je le crois. En effet, Jean Simard, l’arrière-arrière-grand-père de Louis me pose un problème. Si son acte de décès indique son lieu de naissance, la lecture du nom du village me laisse dubitative.

Jean Simard, serait né à Roquefort, section de Valeille, lieu-dit de Lasfutes.
S’il s’agit bien de Roquefort, je vous accorde que le “f” serait tordu. Néanmoins, c’est la seule commune du Lot-et-Garonne correspondant de près ou de loin à celle orthographiée sur l’acte. Oui mais…
- Je ne trouve aucun lieu-dit qui puisse ressemble à un Lasfutes, quand à Valeille, on peut trouver au nord-est de Roquefort, sur la carte de Cassini, un lieu-dit La Valere. Avec l’accent, est-ce celui-ci ?
- J’ai épluché les registres paroissiaux de la commune de Roquefort sur une période de dix ans, pour trouver la naissance de Jean Simard, sans succès.

Si Jean s’est établi à Penne d’Agenais, pourquoi ne pas y rechercher son mariage avec Marguerite Berthomieu, pour être fixée ? Les recherches sur Penne d’Agenais sont découpées par paroisse. Si je pars du principe qu’ayant passé toute sa vie d’adulte à Magnac, je vais d’abord rechercher dans les registres de la paroisse de Saint-Sernin-de Magnac, où ses quatre enfants sont nés. J’ai pu remonter jusqu’en 1766. Cette recherche m’a permis de trouver des cousins, mais pas de mariage. En 1766, Marguerite avait environ vingt ans. Si elle s’est mariée plus jeune, à Magnac, je ne le saurais pas. En effet, pour cette paroisse, il y a une lacune entre 1751 et 1766.
La situation est-elle pour autant désespérée ? Non. Cette première recherche m’a permis de progresser de deux générations, de trouver des enfants du couple Simard – Berthomieu, et d’un autre couple, Albagnac – Dordé.
Pour avancer dans mes recherches :
- Je vais reprendre les registres de Roquefort à la recherche de la naissance de Jean Simard, des décès de ses parents Gérard Simard, et Marie Planques
- Je vais prévoir une visite aux Archives départementales du Lot-et-Garonne, pour mettre mon nez dans d’autres sources, que celles disponibles en ligne.
Mais “nom de nom”, je les trouverai ces Simard !
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Une famille régionale / Auteure : Sophie Boudarel / Publié le 7 juin 2016 dans le cadre du ChallengeAZ
Je lis clairement Rocquecor, La nouvelle orthographe est Roquecor dans le Tarn et Garonne. Pour compléter, une commune voisine est Valeilles qui possède un lieu-dit Las Fustes.
Las Fustes se situe juste à la frontière avec le Lot et Garonne à environ 10 km de Penne d’Agenais.
Sur les archives du Tarn et Garonne, les registres de Valeilles commencent en 1866. Il est possible qu’avant cette date, Valeilles faisait parti de Roquecor. dont les archives débutent en 1629.
Pour retrouver une commune rien de mieux que le site http://www.locom.org
Pardon 1766 et pas 1866
Merci Christophe. Voici une belle erreur de ma part. Je suis restée bloquée sur le Lot-et-Garonne, sans explorer plus loin. J’aurai fini par y arriver. Tu m’y conduis directement 😉
Je voulais dire le Lot-et-Garonne, bien sûr, et pas le Tarn-et-Garonne.
Je lis plutôt Lasfustes. Sais-tu qu’il y a un lieu-dit “Les Fustes” dans le Tarn-et-Garonne, à Saint-Georges, pas très loin de Penne-d’Agennais ?
Je ne savais pas. Mais je vais aller voir de ce pas ? Merci !