“J’adore quand un plan se déroule sans accroc.” Tout généalogiste devrait faire sienne cette citation, car la généalogie n’est pas un long fleuve tranquille. Il arrive que vous remontiez des branches avec une facilité déconcertante, mais il arrive aussi qu’un grain de sable vienne tout bloquer. Dans ce cas-là, vous aurez besoin d’un plan.
Dans la mallette du généalogiste organisé, il y a la ligne de vie, le journal de recherches. Ces deux outils vous sont utiles lorsque vous rencontrez une épine généalogique.
La ligne de vie vous permet de remettre à plat toutes vos connaissances sur l’individu. En reprenant les documents, vous vérifiez les transcriptions, vous vérifiez les dates, vous analysez les cohérences de dates, de lieux. La ligne de vie met en évidence les erreurs, mais aussi ce qu’il peut manquer.
Le journal vous permet de suivre pas à pas vos recherches. Vous notez les sources consultées, où vous vous êtes arrêté(e), ce que vous avez trouvé, ou pas, ainsi que vos idées pour vos futures recherches.
Entre les deux, il vous manque un outil indispensable : le plan de recherches.
Pourquoi utiliser un plan de recherches en généalogie ?
Vous êtes-vous déjà lancé(e) dans des travaux sans préparation ? Sans plan ? Non. Il en va de même pour vos recherches généalogiques.
Lorsque vous vous fixez comme objectif de résoudre telle ou telle énigme, mais aussi lorsque vous voulez étudier plus en profondeur un individu, une famille, il vous faut mettre en place un plan de recherches. Il sera votre fil conducteur, votre fil d’Ariane. Vous le suivrez scrupuleusement. Toutefois, vous pourrez le modifier en fonction de vos découvertes, supprimer un point par-ci, ajouter une recherche par-là.
Comment fonctionne un plan de recherches ?
Tout commence avec une question : que voulez-vous savoir ? Nous allons partir sur deux exemples concrets pour bien comprendre le fonctionnement, et l’intérêt du plan de recherches.
La biographie de Louis Simard
À l’occasion du challengeAZ 2016, j’ai écrit sur la vie de mon arrière-grand-père, Louis SIMARD. Je savais que je voulais écrire sur lui depuis longtemps. Je savais que je voulais en apprendre plus. Mais quoi ? J’ai donc ouvert un dossier Evernote dans lequel j’ai créé des carnets sur les sujets que je souhaitais traiter.
Ensuite, je suis partie à la recherche d’informations en créant un journal de recherches, et en sauvegardant dans ces dossiers des documents trouvés pendant mes recherches.
L’énigme François Bertrand
Pour ce deuxième cas, je suis face à une épine généalogique. Je ne trouve pas la date de décès de François Bertrand. J’ai procédé différemment, et opté pour un tableau Excel. J’ai mixé le plan de recherches et le journal de recherches, afin de n’avoir qu’un seul outil sur lequel travailler.
Je commence par me poser une question : où est mort François Bertrand ? Puis, j’établis mon plan de recherches au sein duquel, je vais noter toutes les recherches à faire. Je note la source à rechercher, sa cote, son dépôt. Le code couleur me remet de savoir si une recherche est à faire (rouge), en cours (orange), terminée (vert). Je note également mes commentaires qui me permettront soit de lancer de nouvelles recherches, soit de confirmer ou d’infirmer un point.
Dans ces deux cas, le plan de recherches me permet de rester concentrée sur mon objectif. Je sais ce que je veux, où je dois aller, ce que je fois chercher pour trouver les réponses. Grâce au plan de recherches, je prends du recul sur ce que je veux faire, je suis mon objectif.
Bonjour,
Ce serait intéressant que vous mettiez en ligne le modèle de votre tableau Excel.