Défis généalogiques Portraits

Portraits de généablogueurs : Les Cerisiers de l’Aube

17 mai 2014

Plutôt que de squatter chez les autres, elle a préféré avoir son propre blog, dont le nom évoque la campagne. Mais pourquoi ces majuscules ? Pour illustrer le “triangle d’or” de sa généalogie, vous répondra-t-elle.

 

La Gazette accueille Odile Vaunois :

 

  • Situation géographique : je suis née à Paris, mais les hasards de la vie m’ont fait découvrir d’autres régions de France, l’Aquitaine, la Lorraine, la Provence… et je suis finalement venue vivre et travailler en Seine Saint-Denis, au moins pour quelques années encore.
  • Secteurs géographiques des recherches : toutes mes recherches, qu’elles concernent les branches paternelles ou maternelles, se situent dans un « triangle d’or » : Yonne – Aube – Haute-Marne. J’ai longtemps cru que l’Yonne ne concernait que mes ancêtres paternels, la Haute-Marne mes ancêtres maternels, l’Aube étant le département  d’adoption de ma famille maternelle.  En réalité, j’ai trouvé l’an dernier le lien entre mes ancêtres directs icaunais (VAUNOIS) avec les porteurs aubois du même patronyme. Et un ancêtre paternel « enfant abandonné » et élevé dans l’Yonne, à Courgis, a finalement ses  racines… en Haute-Marne !  Mes racines plongent donc, exclusivement semble-t-il, dans ces trois départements.
  • Matériel : plein d’ordinateurs J : 2 PC fixes , un portable. Et désormais un iPad, sur lequel j’ai installé Heredis 14, ce que je ne pouvais faire avec ma tablette sous Androïd. Et la synchronisation de tout cela à partir du logiciel H14 (ce qui n’était plus possible depuis la suppression de Geneo). 
  • Réseaux sociaux : mon blog s’appelle « Les Cerisiers de l’Aube », et les majuscules ont leur importance, puisque j’ai construit le nom de mon blog à partir du nom du village d’origine de mon père (Cerisiers dans l’Yonne) et du département d’origine de ma mère (l’Aube). Avouez que s’ils étaient nés à Trifouilly pour l’un et en Seine-Saint-Denis pour l’autre, le nom de mon blog aurait été nettement moins classe, non ? J’explique ce choix dans les deux premiers messages de mon blog.  J’ai une page Facebook (à mon nom Odile Vaunois) que j’utilise pour transmettre des photos ou des articles, relayer des infos. Je me suis inscrite sur Twitter, @cerisiersodile, sur l’insistance de Lulu Sorcière, mon mentor dans la blogosphère ! Mais c’est un échec total, je n’arrive pas à m’y faire, ni même à comprendre  qui reçoit quoi lorsque (par extraordinaire) j’envoie quelque chose…  Et le rythme ne me convient pas, trop rapide, trop superficiel. J’ai besoin de me poser plus.  En revanche, grâce à Roland, je m’étais inscrite sur pearltrees, et je trouve ça vraiment bien, très pratique et clair. 
  • Depuis quand ton blog est en ligne ? Premier article des Cerisiers de l’Aube paru en janvier 2009. Mais auparavant, j’avais publié un article chez… Lulusorcière ! Et je me suis dit que plutôt que de squatter chez Gloria, je pourrais me lancer et créer mon propre espace. Ce que je n’ai jamais regretté… même si depuis un moment (et sauf pendant le challenge 2013), mon blog est le plus souvent en sommeil, faute de temps.
  • Quels sujets abordes-tu sur le blog ? Mon blog est généraliste, et j’y montre  mes photos (quelques voyages ou expositions, des événements comme le Festival de l’Oiseau), j’y parle de mes chats ou de l’actualité… Et bien sûr de généalogie. Mais le fait que le blog soit généraliste est un inconvénient pour la généalogie, il me semble. Ainsi mes lecteurs habituels ne sont que très peu  intervenus pendant le challenge du mois d’avril dernier, semblant plutôt déroutés par cette boulimie généalogique. Et à l’inverse, les visiteurs venus d’autres blogs  participant au challenge ne sont pas forcément intéressés par les autres thèmes. 
  • Recherche généalogique, ou projet, en cours : mon projet principal serait d’avoir du TEMPS ! Mais en attendant la retraite dans quelques années,  je ne vois pas comment résoudre le problème. Les moments où je m’occupe de généalogie sont liés à des rencontres familiales ou associatives (par exemple à Brie sur Marne en janvier, où j’ai rencontré des membres de la Société Généalogique de L’Yonne). Les rencontres familiales sont aussi propices à la découverte de photos jusque-là rangées dans des armoires et que j’essaie de faire « parler », avant que  la mémoire familiale ne disparaisse… Le temps est compté.

 

Quels sont les logiciels, apps, outils que tu utilises pour tes recherches ?

Je suis fidèle à Hérédis depuis mes débuts en généalogie, en juin 2002 ! J’ai eu successivement toutes les versions, même si je  ne l’utilise probablement qu’au quart de ses possibilités ! Et depuis décembre dernier l’app Heredis sur mon iPad.

 

A quoi ressemble ton bureau ? 

 
 

J’aime bien mon coin bureau… mais j’y suis rarement en fait ! Portable sur les genoux, ou sur la table de la salle à manger, entourée de tous mes papiers !

 

Quel est ton outil préféré pour organiser tes recherches ? 

Euh… des boîtes, des classeurs,  des cahiers. Cahiers que je redécouvre parfois après les avoir oubliés un moment ! En fait, mon point noir est justement l’organisation. Je travaille un peu au feeling, sans ligne directrice, au fil des rencontres ou des informations reçues plus ou moins par hasard.

 

Quel est ton site préféré pour ton histoire familiale ? 

Un site indispensable pour moi : Locom. C’est ainsi que j’ai pu localiser certains de mes ancêtres, en faisant des recherches à partir d’un village donné, et en « élargissant » le cercle grâce à locom. Bien sûr les sites des archives de « mes » départements et ceux de cousinsgenweb.

 

Un rêve généalogique ? 

Un rêve irréalisable : j’aurais adoré recevoir en héritage des cartons pleins de documents anciens, de correspondances d’ancêtres… Rien de tout cela chez moi, tout a été détruit… Mais il m’est arrivé quand même, grâce à des cousins retrouvés sur Internet, d’obtenir des copies de correspondances de mon grand-père. Je sais ainsi comment il écrivait ! J’avais deux rêves quand j’ai commencé : 1. Trouver le lien (s’il existait) avec la branche auboise des Vaunois. 2. Trouver la mère puis les ascendants de mon grand-père maternel, abandonné à Langres. Le premier rêve s’est réalisé grâce à la Société Généalogique de l’Yonne, qui a publié en 2013 les tables des contrats de mariages vers 1700 à Cerisiers, ce qui m’a donné la clé vers l’Aube. Le second l’a été grâce à la publication sur Internet des recensements de Langres. J’ai raconté ces deux épisodes dans le challenge 2013.

 

Quel est le projet généalogique que tu comptes réaliser d’ici un an ? 

Réorganiser mes recherches en vérifiant, en particulier, ce qui fut l’objet de mes débuts généalogiques. Rechercher tous les actes, en particulier sur la banche haut-marnaise.

 

As-tu une astuce / un conseil à partager ? 

Il faut absolument tout noter, surtout lorsqu’on débute : les témoins, les détails qui paraissent insignifiants au débutant, villages d’origine de parents par exemple, et qui permettent en fait, par la suite, d’éclairer un pan de l’histoire.

Only registered users can comment.

  1. Après un W.E chargé, je découvre les articles dont le portrait d&#39;Odile. <br />Ravie de découvrir ce beau portrait !<br />Odile est une des premières à avoir commenter mes articles lors du challenge 2013… Cela m&#39;a touchée !<br /><br /><br />

  2. Merci à tous 🙂 Oui,finalement, à la relecture, ça me ressemble bien 😀 ! Pas forcément &quot;classique&quot; dans mes recherches, mais je suis incapable de faire autrement. Je ne sais pas Nathalie, j&#39;avais dit dès l&#39;année dernière que le mois de juin pour moi c&#39;est vraiment difficile, professionnellement. Et le niveau est tel maintenant qu&#39;on peut difficilement se permettre

  3. Merci pour ce portrait, Sophie ! Une généalogie à ton image Odile, essentiellement attachée à l&#39;humain, résolue à comprendre, partager, transmettre. Essentielle donc. <br />Je vous embrasse. <br />

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *


Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.