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To be or not to be une truffe en généalogie

30 octobre 2010

Mon épine généalogique a inspiré deux autres amis bloggers, David et Mistike, qui ont, eux aussi, exprimé leurs difficultés rencontrées avec un ancêtre. A partager nos soucis, qui sait, un lecteur nous apportera peut-être la réponse tant attendue ?

 

En tous cas, c’est en écrivant son article que Mistike a retiré cette épine de son arbre, et de conclure cette belle découverte par un magnifique “Je suis une truffe”.

Pourquoi une telle sévérité ? Parce qu’en écrivant son article Mistike s’est aperçue qu’après cinq années de vaines recherches, elle avait la réponse  depuis le début : l’acte de mariage d’un des enfants, dont elle connaissait la date mais qu’elle avait oublié de se procurer. Aussitôt dit, aussitôt fait. Une fois l’acte de mariage obtenu, elle découvre le dernier domicile connu et par la suite, le décès.

Mistike : oui la truffe pousse au pied du chêne, oui le chêne est un magnifique arbre qui sert à illustrer nos généalogies, oui tu es une truffe, et oui nous avons tous été et serons sûrement encore une truffe un jour ou l’autre !

 

Moi aussi je suis une truffe, et une belle.

 

Je commençais mes recherches généalogiques et étais déjà fière d’arriver à mon arrière-grand-mère Philomène. Née en 1865 à Dourdain (Ile-et-Vilaine), cela me semblait déjà loin dans le temps. J’avais son acte de naissance, son acte de mariage, mais impossible de trouver son décès.

Je cherchais et cherchais encore, pendant un an… Puis vint l’illumination (1)

Si Philomène est mon arrière-grand-mère maternelle, elle est aussi la grand-mère de ma mère…

“Dis Maman, tu te souviens de ta grand-mère, Philomène ?

– Oui vaguement.

“note à moi-même, elle est donc décédée après 1934”

– A tout hasard, tu te souviens de son décès ?

– C’était pendant la guerre, elle était à La Bouëxière. Mais je n’ai pas d’autres souvenirs.

– Ce n’est pas grave, ça ira”

“re-note à moi-même : bougre d’andouille !”

Philomène HURAULT

Un petit courrier à la mairie de La Bouëxière et voilà le mystère résolu : Philomène HURAULT est décédée le 21 juin 1941.

Je reprends ici la conclusion de Mistike et j’ajoute un quatrième point:

  1. Je suis une truffe
  2. Une des règles d’or du généalogiste : ne jamais négliger les collatéraux, au moins les enfants. Ce sont bien souvent eux qui débloqueront la branche.
  3. Une autre règle d’or : croiser les sources, et surtout, toujours relire dix fois les infos dont on dispose déjà, et aller au bout de ses raisonnements. Là encore, bien souvent, les réponses sont sous notre nez.
  4.  Ne jamais négliger de questionner ses proches (même s’il faut faire attention aux souvenirs plus ou moins faussés)

 

(1) avant la honte !

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  1. @Brigitte : nous avons tous fait des erreurs et en faisons encore ! De quoi alimenter une rubrique ^_^<br />Le principal est de partager, on se sent moins seul. Plus on est de truffes, ….

  2. ca fait tellement de bien aux jeunes genealogiques de voir que leurs celebres ainés ratent les informations de base 🙂 je me sens tellement moins seule. Et la prochaine fois, je me traiterai de truffe, c&#39;est quand même plus gentil que les noms d&#39;oiseaux que je me donne habituellement

  3. Les décès au XXème siècle, c&#39;est sans doute ce qu&#39;il y a de plus difficile à trouver, à cause de la barrière de la loi et de la facilité de déplacement à cette époque!<br />Encore heureux que l&#39;info que tu as eu se soit révélée juste pour retrouver le décès 😉

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