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#challengeAZ : L comme luthier

13 avril 2013

Le maître, avec sa pointe aux âmes, rajustera mille et une fois la sienne avant de la rendre au diable (1).

Une pointe aux âmes. Tout un programme, vous ne trouvez pas ?

Il s’agit d’un instrument du luthier qui permet de remettre en place l’âme du violon et autres instruments à cordes. L’âme est le petit cylindre de bois serré sous le chevalet entre la table et le fond du violon (1).

J’aime mes ancêtres agriculteurs, propriétaires ou laboureurs mais un peu de diversité ne fait jamais de mal. C’est pour cela que j’ai une tendresse particulière pour mes ancêtres de Mirecourt. Les hommes étaient luthiers, quelques uns étaient vignerons, et les femmes étaient dentellières.

Pour comprendre cette éducation, il est intéressant de lire l’Histoire de Mirecourt de François Clasquin (2)

Le 8 mars 1623, Jean de Bourras, capitaine et prévôt de Rupt, fait à Mirecourt une donation de 154 francs de rentes sur lesquels on préleva 80 francs pour faire apprendre un métier à un garçon et 50 francs pour donner en dot à une fille du faubourg.Quelques années plus tard, la ville fait un traité avec l’hôpital pour apprendre des métiers aux garçons, et la dentelle aux filles.Doit-on penser que la lutherie était le monopole de quelques familles faisant de leurs enfants des apprentis qui, devenus maîtres à leur tour, succédaient à leurs parents ? La question tout entière est à résoudre.

C’est une branche que je n’ai pas encore travaillée à fond, mais la découverte du travail de Roland Therrier sur les luthiers de Mirecourt titille sérieusement mon envie de me replonger dans cette branche (3).

Roland Therrier a entrepris de retracer la généalogie des luthiers de Mirecourt :

Cette généalogie m’est particulièrement chère, car c’est “à cause” de la signature “Thouvenel-Henry” que je me suis lancé dans les recherches sur les luthiers de Mirecourt. En effet j’avais sous les yeux un violon du premier tiers du 19ème siècle dont mon dictionnaire habituel prétendait son auteur né en 1850 et mort en 1929 !!

Je descends de la lignée CLAUDOT, par Nicolas Claudot et sa femme Marguerite Bailly (4)

(1) Jeanne Cressanges, Le luthier de Mirecourt, Folio 2001, ISBN 2-07-041423-X, page 11

(2) François Clasquin, Histoire de Mirecourt, Res Universis 1990, ISBN 2-87760-312-1, page 17

(3) Roland Therrier, Luthiers Mirecourt

(4) Roland Therrier, Luthiers Mirecourt, Généalogie Famille Claudot

 

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