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Questions posées, de vous à moi

20 novembre 2019

Pendant un mois, je partage avec vous mon journal : une année de généalogie. Entre contrats professionnels et recherche privée, découvrez les facettes de la généalogie. Aujourd’hui, je vous parle d’un sujet sensible, les questions posées par les prospects.

Lorsque vous tenez un blog de généalogie, vous recevez des questions, des demandes d’aide. À fortiori lorsque vous êtes blogueur·se et généalogiste professionnel·le.

Sans question, pas de dossier client. Il y a les questions qui mènent à des recherches sur une résistante, sur une histoire familiale très riche, sur une généalogie. Et puis il y a les autres questions.

Vous pouvez répéter la question ?

La majorité des questions sont claires et toujours l’occasion d’échanges enrichissants. Il y a aussi des questions qui me laissent perplexes.

Il y a la demande ultra-détaillée, trop détaillée. Tout y est expliqué, l’historique des recherches, ce qui a été trouvé, ce qui ne l’a pas été. Il y tellement d’informations qu’il faut lire plusieurs fois pour comprendre/trouver la question.

Il y a la demande mystère : “Je cherche l’acte de naissance de mon grand-père”. De mon côté, je cherche le bonjour, merci, au revoir. En attendant, je sors mon outil infaillible pour répondre à ces requêtes…

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Il y a également la demande claire, nette, précise, détaillée point par point, avec chaque document recherché. Une recherche qui nécessite plusieurs heures de travail…

Tout vouloir et ne rien payer

Je vous avoue que, si elles m’agaçaient au début de ma pratique, je réponds néanmoins aux questions sans formule de politesse et vagues comme il me faut l’acte de mariage de mes arrières-grands-parents.

Je prends le temps de demander plus de précisions. Si j’obtiens une réponse, ce qui n’est pas toujours le cas, je commence une recherche préliminaire pour estimer le temps qu’il me faudra à la recherche. J’envoie ensuite un devis.

Je fais de même avec les demandes longues. Je les étudie, vérifie qu’il n’y a pas d’incohérence, puis je mène là aussi une recherche préliminaire. Après étude, j’envoie un devis.

Si j’insiste sur ce type de questions, c’est parce que bien que le fait que je prenne le temps de les étudier, je n’entends plus parler des demandeurs suite à l’envoi du devis.

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Image par Tumisu de Pixabay

Lorsque vous faites appel à un·e généalogiste professionnel·le, gardez à l’esprit qu’il s’agit de son métier. Il/elle vit de sa profession.

Il ne vous viendrait pas à l’esprit d’aller voir un spécialiste en médecine, et de repartir sans le rémunérer. Il en est de même pour la généalogie.

Vous faites appel à un·e spécialiste qui saura vous guider, répondre à vos questions. Sa compétence est sa plus-value. Il est donc normal que cette expérience soit rémunérée.

Je reçois aussi des questions qui ne nécessitent qu’une simple réponse pour remettre la personne sur la bonne voie. Je le fais toujours avec plaisir. Mais lorsque la demande nécessite plusieurs heures de recherches, il est normal que je vous envoie un devis.

Mon conseil si vous envisagez de demander de l’aide à un·e généalogiste professionnel·le :

  • Précisez les recherches que vous avez déjà effectuées.
  • Si vous recherchez un acte, ajoutez à votre question toutes les informations en votre possession sur la personne concernée.

Si votre contact a besoin d’informations, il/elle vous posera des questions complémentaires.

La réponse est oui. Mais quelle est la question ?

Woody Allen

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  1. Bonjour Sophie.
    Moi aussi, en tant qu’ amateur, faisant mes recherches de généalogie, je suis sollicitée.
    Je réponds bien volontiers à des ami(e)s que de leur côté m’aident aussi.
    Il faut aussi que les demandes soient donnant-donnant et dans ton cas Sophie entant que professionnelle, il est normal que tu soies payée et surtout, j’ai envie de dire, que les demandes soient précises et concises.
    Bonne année à toi.
    Michèle

  2. Nous sommes dans un monde où tout devrait être gratuit.
    J’ai même eu un client qui en recevant son dossier d’ascendance, m’a dit “Vous pouvez vérifier, il y a plein de noms que je ne connais pas”. Comment dire ?

  3. Je ne reçois pas de questions de ce genre. Heureusement, je ne suis pas un professionnel. Mais je n’aime pas beaucoup non plus qu’on vienne me solliciter parce que j’ai un accès premium et que le questionneur n’en a pas : pourquoi me questionner hors de mon champ de recherche ? pourquoi mon interlocuteur n’a-t-il pas d’accès ? Est-ce dû au prix trop élevé de l’abonnement ? à la méconnaissance ? au peu de besoins ? … Trop souvent, ce n’est malheureusement que pour économiser quelques euros comme si tout était automatiquement dû et il manque toujours un minimum de savoir vivre : merci après bien sûr mais aussi une demande non péremptoire et exigeante. Je souhaite bien du plaisir (et beaucoup de patience) aux professionnels de la généalogie.

    1. Merci Roland pour ton commentaire. Malheureusement, je ne crois que seuls les généalogistes sont touchés. Il suffit de regarder autour de soi pour voir que beaucoup de personnes pensent que tout leur est dû. Ma fille a fait son stage de 3e en librairie. Elle a été choquée du comportement de certaines personnes. C’est un phénomène de société.

  4. Je te rejoins complètement Sophie. A l’heure de l’open source, beaucoup voudraient des réponses gratuites et instantanées à leur question. Pourtant, je le vois aussi pour mon métier, lorsque la question est vague ou complexe, les recherches à mener et le temps de réponse prennent du temps. Ce n’est pas voler les gens, mais bien valoriser ce temps, les compétences et l’expérience.

    1. Tu as raison Sébastien. Et encore, nous ne pratiquons pas en France, ou peut-être certains pros ayant plus de bouteille, les prix pratiqués outre-Manche ou outre-Atlantique. Là, tu comptes entre 40 € minimum et 60 € de l’heure. J’aimerais au moins proposer 40 €, mais c’est la mort de la clientèle française, en dehors de quelques clients.

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