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En manque de motivation généalogique ? Rien n’est perdu

24 août 2015

On ne pensait pas que cela allait arriver. Et pourtant. Nous voici en panne de motivation face à notre généalogie. Que faire ? Par quoi commencer ? Est-ce le début de la fin, ou l’occasion de partir sur de nouveaux chemins ?

Ce matin, le désespoir était palpable sur mon fil Twitter :

 

Généalogiste en manque de motivation

 

Peut-être, faites-vous partie de ceux qui ne comprennent pas ce qui arrive à Cyril. Pourtant, comme nombre d’entre nous, il a une liste de choses à faire. Alors, comment ne pas être motivé ?

Le problème

Vous le savez, la généalogie, c’est fantastique. Trop parfois. Face à l’étendue de nos recherches, nous notons tout ce que nous voulons trouver, retrouver, découvrir, comprendre, voir… Oui, mais… Les journées n’ont que 24 heures, et nous ne consacrons pas tout notre temps à notre passion. Nous voici donc fasse à notre liste interminable de choses à faire. Il faut l’admettre, la généalogie, c’est aussi frustrant.

Comment affronter cette liste qui ne cesse de s’allonger ? Comment rester motivé ?

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Les solutions

  1. Je m’attaque à ma liste !

Que ce soit à la maison, au travail, ou pour tout autre chose, une liste trop longue est vouée à l’échec. Votre cerveau y verra d’abord le temps et les efforts à déployer, plutôt que le plaisir et les bénéfices. Pour y arriver, il suffit de le tromper 😉

  • Reprenez votre liste, et commencez par épurer tous ces vieux projets qui ne vous inspirent plus, ou que vous avez déjà accomplis. Si l’envie n’y ait plus, pourquoi les maintenir ?
  • Parmi les projets restants, trouvez ceux qui vous tiennent vraiment à coeur, et notez les par ordre d’importance. Ceci sera votre liste principale.
  • Prenez votre premier projet, et découpez le en tranches. Vous pouvez noter les étapes sur votre carnet de recherches, ou dans un outil comme Trello (1). N’oubliez pas que, pour manger un éléphant, on le mange petit morceau par petit morceau !

Votre liste a fait une cure d’amincissement, et les actions à venir vous paraissent beaucoup moins chronophages.

 

2.  Je cherche d’autres idées

Tenir une liste pour organiser ses projets généalogiques, c’est bien, tant que cela ne devient pas un boulet. Une liste vous permet de tenir compte de toutes les idées, ou envies, qui vous viennent à l’esprit. Toutefois, il n’y a pas de caractère obligatoire à la suivre scrupuleusement. Si tel était le cas, ce ne serait plus un outil d’organisation, mais un objet de déplaisir.

Comme Cyril, vous avez envie de faire un peu de généalogie, mais votre liste ne vous inspire pas ? Pire, elle vous décourage ? Passez à autre chose !

  • Nous avons été nombreux, suite à l’impulsion de Maïwenn, à rechercher notre Sosa 1 000.
  • Faites comme Jean-Marc, et lancez-vous un nouveau défi : Objectif G10
  • Editez la liste des évènements du jour, et passez en revue des ancêtres oubliés (2)
  • Vous pouvez également prendre un ancêtre au hasard (demandez aux enfants de vous donner un nombre entre xx et xxxxx), et vous amuser à aller au-delà de l’état-civil (3)
  • Etc. (à vous de remplir selon vos envies !)

 

Gardez à l’esprit qu’en généalogie, il faut savoir sortir des sentiers battus.

 

Quelles sont vos astuces pour garder, ou retrouver, votre motivation ? N’hésitez pas à échanger dans les commentaires !

 

(1) J’évoque cet outil gratuit dans l’article Faire le ménage dans son logiciel de généalogie, publié le 28 juillet 2015.

(2) Retrouvez le principe de la revue annuelle, dans l’article Rentrée généalogique, publié le 7 septembre 2011.

(3) Dépasser le seuil des trois actes en généalogie, publié le 16 mars 2015

 

 

 

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  1. Je vois que mon tweet d’hier fait beaucoup parler, je m’aperçois aussi que je ne suis pas le seul à faire des overdoses.
    Je pense faire une pause le temps que l’envie me reprenne. Il faut dire que je viens de passer 3 semaines non stop à faire la généalogie guadeloupéenne de ma femme… Comme dit Sophie trop de généalogie tue la généalogie.
    Peut être me plonger sur mon site internet pour le relooker ou le projet “livre d’or” de geneanet.

    1. Ton tweet est salutaire. Il est bon de partager nos soucis généalogiques, nous nous sentons moins seuls. Fais une pause, vois autre chose, le virus te titillera bien assez tôt 😉

  2. Frôlant l’overdose régulièrement, il y a en effet plein de petites choses à faire pour se remotiver et avoir l’impression d’avancer même en y consacrant que 15 minutes ! (voir aussi le billet de Sophie https://la-gazette-des-ancetres.fr/genealogie-express-17-astuces-minutes/. Personnellement mes astuces :
    – un coup de ménage dans les dictionnaires des sources ou des lieux ;
    – dénicher deux ou trois actes de naissance / mariages / décès dont on a la date mais pas encore l’original qui est en ligne, en se concentrant sur une commune ;
    – reconstituer une fratrie là où en fait on n’a que les parents et l’enfant duquel on descend ;
    – ou avancer carrément sur autre chose : se lancer dans des projets d’indexation comme Mémoire des hommes ou Familles parisiennes (mon dada en ce moment) histoire d’avoir l’impression d’être utile à d’autres (qui le sont pour soi-même).

      1. Hier soir j’ai suivi mes bonnes paroles et reconstitué la famille d’un couple. 9 enfants entre 1794 et 1812, à intervalles réguliers. Déprimant en fait : chaque année j’espérais en voir la fin… #GDM

        1. Parce que tu croyais qu’en généalogie nous n’avions jamais de surprise ? Nous ne savons jamais dans quoi nous nous fourrons ! C’est ça qui est bon 😉

  3. Il y a aussi une solution très simple à mettre en œuvre…..couper avec la généalogie.

    Cela m’arrive parfois de me retrouver dans le même état que Cyril, comme tu le décris si bien. Trop de choses à faire et on ne sait plus par quel bout partir. Dans ce cas, je ferme tout. Et j’y reviens quelques jours plus tard.

    Au mois de Juillet, durant mes congés, je me suis lancé dans la transcription d’un long document de 22 pages de 1669, pendant mes vacances. Au mois d’Aout, de retour à la maison (et au travail), j’avais moins d’envie. J’ai donc coupé avec ma propre généalogie. Et je me suis plongé dans la lecture d’autres blogs.

    N’oublions pas que pour beaucoup, la généalogie est une passion. Quand elle le devient moins (passionnante), autant passer à autre chose pour un temps. Dans mon cas, cela ne dure pas plus longtemps qu’une semaine ou deux.

    1. Comme le préconise également Brigitte (Chroniques d’antan) :

      faire une journée – ou une semaine – de pause, pour revenir avec plus d’entrain 😀

      Il m’arrive aussi de laisser mijoter. J’ai envie, mais je ne sais pas quoi faire, alors j’attends. Puis quelques jours plus tard, la lumière se fait !

  4. Mais parfois, il arrive que je sois en sur-saturation de généalogie. C’est toute la généalogie que j’ai (presque) envie d’abandonner. Alors, je “breake” : je vais faire du vélo mais comme j’en fais beaucoup, cela ne joue donc guère, ou, plus fréquemment, je bricole. Attention, je ne parle pas du remplacement d’une ampoule ou du changement de joint du robinet mais de bricolages conséquents. Par exemple, en ce moment, je construis un garage de 15m² dans mon jardin. Pour mes temps de repos (et surtout de récupération parce que je n’ai plus trente ans depuis longtemps), je suis l’actualité généalogique (twitter, facebook, blogs…) ou je saisis les poilus du MAM de ma commune (défi 1J1P)… Oublier les épines généalogiques, les problèmes d’homonymie, les graphies fantaisistes, les données approximatives… Mais, très vite, c’est l’actualité qui me relance en créant la nécessité d’ouvrir le logiciel de généalogie, histoire de vérifier si… Et… ça repart doucement jusqu’à la prochaine overdose!

    1. Trop de généalogie, tue la généalogie. Quand, de la passion, nous passons à la frénésie, il arrive un moment où c’est l’explosion. Les généalogistes sont de bons vivants, ils aiment les bons repas, variés, faits maisons, ne sur-consomment pas façon junk-food. Je crois que la généalogie demande la même attention. Il faut savoir varier entre un bon repas festif, et un dîner plus léger, pour garder tout le plaisir.

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