Être organisé c’est vous permettre de prendre des chemins de traverse, tout en sachant que vous saurez retrouver votre route. Prendre des chemins de traverse, c’est vous autoriser le hasard, les rencontres inattendues. La sérendipité…


“Je pars sur une recherche précise en archives pour compléter une fiche, et inévitablement 5 min plus tard… je croise un ancêtre qui-n’aurait-pas-du-se-trouver-ici (…) et me voilà partie sur un chemin de traverse qui m’occupe trois jours tandis que le reste plus urgent attends. Bon d’accord l’urgence est toute relative, penseront certains, car ces braves gens nous attendent tranquillement dans les archives depuis plusieurs siècles. Et eux ne sont pas pressés.”
Nous sommes tous fils de Sérendip ! Tout est dit, rien à ajouter, je pratique ainsi depuis de longues années, aidée sans doute dans ce cheminement par mes racines de juif errant et ma gueule de métèque. ça apprend à laisser le passé derrière et à construire là où sont posés les bagages. En attendant le prochain exil, je campe à Prinçay et c'est là que je m'amuse à voyager.
Très bien vu, "Pixis" pour l'idée du Colin-Maillard… Lorsque je chemine virtuellement sur les petits chemins de campagne historiques trouvés de fil en aiguille sur internet (sachant qu'en matière de sérendipité internautique, je n'y vais pas à la pincée, mais plutôt à la grosse louche de cantine voyez-vous !), je ne vois pas nécessairement où cela peut m'emmener. J'
Je suis complètement d'accord avec cet article, Sophie… Sauf sur 'une pincée d'Internet' car là souvent il m'arrive de prendre des chemins de traverse suite à une découverte impromptue. Cela me ramène sur une route principale qui n'était pas l'objet de ma recherche présente. C'est un peu comme si nos ancêtres jouaient à cache cache ou à colin Maillard avec nous.
Aaahhh la sérendipité…<br />Je fais des recherches en généalogie familiale et en histoire locale/histoire coloniale depuis 35 ans. Normalement, je travaille de façon la plus rigoureuse possible pour limiter les erreurs, et quand je tombe sur un os, je suis du genre coriace et je n'abandonne pas facilement. Mais quand y'a pas-y'a pas…A un moment il faut savoir dire : "OK je