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Coworking et généalogie, ou comment éviter la procrastination

3 janvier 2017

La généalogie est une passion dévorante, un puits sans fond. Vous pensez avoir terminé une recherche, qu’une nouvelle découverte vous fait repartir sur de nouvelles pistes, et vous donne, au moins, 10 idées de nouveaux projets. Comment arriver à tout faire, ne pas être frustré ? La solution viendra peut-être du coworking.

Je n’échappe pas à la règle. Dès que je me lance dans une recherche, cela ressemble fort à l’ouverture de la boîte de Pandore. Une découverte en entraîne une autre, qui entraîne une idée pour un autre sujet, qui entraîne une idée … Vous voyez le topo.

Au final que reste-t-il de toutes ces idées ? De tous ces projets notés dans une application, un cahier ? Les journées ne font toujours que 24 heures, et nous avons toujours besoin d’un minimum de sommeil. Alors nous abandonnons, déprimés face à ce manque de temps, voire à notre procrastination aigüe. Ce qui, il faut le dire, est paradoxal face au nombre de projets que nous lançons en même temps…

Et si, au lieu de vous lamenter seul dans votre coin, vous envisagiez le coworking ?

 

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Wikipedia définit le coworking, ou cotravail, comme étant “un type d’organisation du travail qui regroupe deux notions : un espace de travail partagé, mais aussi un réseau de travailleurs encourageant l’échange et l’ouverture.”

 

Comment s’inspirer du coworking pour avancer dans ses projets de généalogie ?

Vous n’êtes pas obligé de trouver un espace de travail partagé. Toutefois, rien de plus sympathique que de sortir de chez soi, pour retrouver dans un café, ou un endroit qui vous plaît, un ami.

Cet ami, ou cette amie, sera la clé de votre coworking. Ici, nous nous appuyons sur les notions de réseau, d’échange, et d’ouverture, citées dans la définition.

Seul c’est bien, à deux c’est mieux.

Je vous recommande d’établir les règles ensemble. Pour que cela fonctionne, fixez-vous des objectifs, et des gages. Vous avez bien lu. Rien de plus motivant que de ne pas être celui qui perdra. Cela peut aller du café, au restaurant, voire à plus original…

 

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A vous de trouver un /une partenaire de jeu. Près de chez vous, dans une autre région, un autre pays, peut importe. L’important est que vous vous sentiez suffisamment en confiance, et motivé, ensemble.

 

Pourquoi mettre en place un coworking en généalogie ?

Quand nous n’avons de comptes à rendre qu’à nous-même, l’honnêteté disparaît. Nous avons toujours une excuse pour justifier le fait que nous n’avons pas fait telle ou telle chose, alors qu’elle était planifiée.

Votre partenaire est là pour vous empêcher de trouver ces fausses excuses, et vous mettre face à la réalité. En échangeant sur les différentes raisons, vous n’aurez pas d’autres choix que d’éliminer les excuses bidons, et d’analyser pourquoi vous n’êtes pas allé au bout de votre désir.

Avoir un œil neuf est aussi bénéfique. Une question innocente peut vous faire voir votre projet sous un autre angle, qui pourrait vous faire gagner du temps, ou avancer dans vos recherches, alors que vous vous croyiez bloqué.

Selon moi, le point le plus important est de devoir revoir ses objectifs.

Seul, motivé, voire emporté, par notre / nos idées, nous nous fixons des objectifs, qui sont bien souvent irréalisables. S’ensuit la démotivation, l’abandon.

Lorsque vous devez annoncer quel va être votre programme de recherche pour la semaine, la quinzaine, ou le mois à venir, vous allez naturellement redécouper votre projet en plus petites étapes, réalisables cette fois-ci. Vous allez voir votre projet avancer, comme jamais auparavant.

D’autres idées vous viendront au cours de cette période. C’est normal. Notez les dans un carnet de projets.

 

Je teste le coworking avec ma partenaire de jeu, Brigitte, qui bien qu’elle se plaigne de ne pas avoir fait tout ce qu’elle voulait en 2016, tient ses engagements hebdomadaires. Quant à moi, je revois mes objectifs toutes les semaines, en fonction des découvertes faites la semaine précédente. Je vois mon projet avancer à un rythme régulier, c’est rassurant, et encourageant. Croyez moi, ça motive de ne pas être celle qui portera, virtuellement, le collier de la honte 😉

 

Vous avez atteint votre objectif ? Félicitations ! Fêtez cela avec votre partenaire de généalogie, et préparez votre prochaine recherche.

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  1. Article très intéressant ! On y voit un aspect différent du cotravail ! Pour ma part j’apprécie aller dans des espaces de cotravail tout équipés, comme ceux d’Annexx, pour travailler avec mes partenaires. Bonne continuation à tous 😉

  2. Comme Sophie l’écrit, nous testons ensemble ce coaching à distance. Dis moi quels sont tes objectifs et on en reparle dimanche prochain. L’image du collier de la honte – même s’il n’est que virtuel, est suffisamment motivant pour moi. Et c’est vrai que trouver des excuses bidon en face de quelqu’un qu’on respecte, et qui s’attend à ce qu’on donne le meilleur de nous même, c’est un moment qu’on préfère éviter. Ca oblige à se concentrer sur un élément essentiel, à découper de façon plus réaliste.
    Quand à se retrouver à plusieurs de temps en temps pour travailler ensemble sur un point, c’est une idée à laquelle je crois, et que nous pouvons tous mettre en place à notre niveau.
    2017, l’année où quand je procrastine, je porte le collier de la honte …..

    1. Il te va si bien ce collier ! Je plaisante 😉

      C’est vrai que c’est très motivant, d’autant plus lorsque vous le faites avec une personne qui vous connaît bien !

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